Les Inrockuptibles #994 Best of 2014, France - December 2014 |
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Art même #64, Belgium - September 2014 |
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Exhibition catalogue "European ceramic context", Bornholm art museum - Bornholm - Denmark - 2014 |
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Exhibition catalogue "Dans la ligne de mire", Musée des Arts Décoratifs, Paris, France - 2013 / 2014 |
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Revue de la céramique et du verre, France - January / February 2014 |
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Agenda / Wunderkammer, Belgium - February 2014 |
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Villas - Belgium
- September 2013 |
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Exhibition catalogue "Triennale
de la céramique et du verre" WCC - Mons - Belgium
- 2013/14 |
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Exhibition catalogue "Tales of heroes" - Design Vlaanderen gallery - Brussels - Belgium - 2012 |
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Kwintessens, Belgium - 2012/4 |
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De Standaard, Belgium - 13 October 2012 |
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L'art même, Belgium - September 2012 |
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La Libre Belgique, Belgium - 06th June 2012 |
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L'art même, Belgium - June 2012 |
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INTERNI, Italy - November 2011 |
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ABSOLUUT, Belgium - November / December 2011 |
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Victoire, Belgium - 19 November 2011 |
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Actif Wonen, Belgium - November 2011 |
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Elle déco, Belgium - December 2011 |
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FLUX NEWS, Belgium - October > December 2011 |
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Le VIF week end, Belgium - September 30 2011 |
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Blog of the International Art Critics Association - September 2011 |
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La Libre Belgique - Arts supplement, Belgium - September 16-22 2011 |
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The Bulletin, Belgium - September 8-21 2011 |
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Focus, Belgium - September 2011 |
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TL - Trends & Living magazine, Belgium - July > September 2011 |
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New ceramics, Germany - May/June 2011 |
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Kwintessens Design, Belgium - March 2011 |
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Monthly Ceramic Art, Korea - March 2011 |
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Gael Maison, Belgium - March 2011 |
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"La revue de la céramique et du verre", France - January / February 2011 |
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Exhibition catalogue "Kick Keramic!", Hal, Belgium - February 2011 |
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"Architecture interieure Créé", France - September > November 2010 |
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Exhibition catalogue "Objet / contre objet", Musée Ianchelevici, La Louvière, Belgium - November 2010 |
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Exhibition catalogue "Biennale internationale de Vallauris création contemporaine et céramique", France - July 2010 |
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Exhibition catalogue "Circuit céramique", Musée des Arts Décoratifs, Paris, France - September 2010 |
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Côté Paris, France - September 2010 |
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Exhibition catalogue "Un dessein, une option - 30 ans de dessin à La Cambre", Brussels - July 2010 |
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Le
Soir / Victoire, Belgium - April 2010 |
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La
gazette de l'Hôtel Drouot, France - July 2009 |
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La
Libre Belgique, Belgium, June 2009 |
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Cathy, tu sais quoi, je suis très content d'être venu à
ce vernissage.
Nous sommes le vendredi 3 avril 09, dans la galerie Patrick Fourtin
près du Palais Royal. (9, rue des Bons Enfants – 75001
PARIS). Bel endroit, très lumineux avec 2 grandes vitrines. Très
bel endroit parisien que je découvre à cette occasion.
— Je trouve que ça te ressemble !
— Et pourquoi tu dis ça ?
— Je te retrouve complètement dans cet accrochage. C'est
toi, c'est ton univers et ta sensibilité.
— Tu m'en dis plus ?
— Ok !
— Je vais te décrire ce que je vois. Partir de là,
tout simplement.
Ce que j'ai devant les yeux !
Des figures géométriques, composées de modules
de céramiques, simples et monochromes. Accrochés au mur.
Des cibles, des cercles, des rectangles, des carrés. Chaque module
de céramique possède un orifice en son centre, ce qui
permet de l'accrocher au mur. C'est une base que l'on retrouvera dans
tous les modules. Le mur est blanc, neutre.
Un travail distancié, presque "clinique". Rigoureux
et sans affect démonstratif. Méthodique, répétitif.
On répète méthodiquement un motif sur un tracé
géométrique.
La matière des modules est de la céramique blanche, sans
grain, sans aspérité, sans couleur, sans variation de
couleurs.
L'émail appliqué est régulier et uniforme, on est
noir et blanc, sans nuance, sans dégradé. Sans trace de
pinceau. Pas de personnalisation du travail du plasticien. On ne voit
rien du procéssus d'élaboration. La main, la trace, l'outil,
si souvent mise en avant dans la céramique, disparaît derrière
le finis de la réalisation.
C'est de l'argile tourné à la main, et non moulé,
pour obtenir un module. Une approche fonctionnelle de la matière.
La forme est issus du processus d'élaboration "ça
tourne donc, c'est rond !"
C'est un travail distancié.
Un module de construction. Circulaire, symétrique, avec des développements
plus ou moins marqués en hauteur. allant jusqu'à des anneaux.
Ca ne fait penser à rien de précis, sinon, des bobines
en bois, des pièces "industriels… " Des formes
typiquement issus d'un tournage. D'un travail de tournage. On est très
loin de la production habituelle de bols, vases. Et pourtant, c'est
la même logique. C'est une production de céramique tournée
à la main, sur un tour classique.
C'est de la terre cuite au four, émaillée.
Et puis en m'approchant de quelques pas, je découvre que chaque
élément, accroché à une grille de construction,
est différent du module voisin.
Que malgrés l'apparente similitude de l'ensemble, chaque élément
a une autonomie réelle. Que chaque élément fonctionne
parfaitement par rapport aux autres, et qu'il équilibre l'ensemble.
Cela demande du temps, le temps de découvrir, de s'approcher,
le temps de distinguer en quoi chaques modules est bien unique.
Et toujours en m'approchant, que l'impression homogène que l'on
a, à distance, disparait complètement dès que l'on
s'approche.
C'est particulièrement démonstratif avec les petites pièces
("Porcelain drawing #2 Unglazed/black 9" 10 X 10 X 2,8 cm.).
On ressent un bel équilibre de la surface et pourtant chaque
module est très différent du voisin, et ce, sur quelques
modules. Il y a une maîtrise de l'équilibre assez incroyable
!
C'est une modulation de la surface qui créé quelque chose
d'étrange.
Il faut trouver la bonne distance, différente, j'imagine, suivant
l'observateur. Trouver la juste place. Un peu comme avec les anamorphose,
il y a un moment, une distance où "ça bouge"
— Et ça doit plaire aux japonais, non ?
— Je sais pas ! Je ne me suis jamais posé la question.
— J'ai l'impression de voir des traces de pinceaux, dans les dessins
à l'encre, suggérant plus ou moins les feuilles de roseaux,
et le plus intéressant, c'est que ces feuilles, ces traces modulent
l'espace du support. Elles agissent en éléments modulateurs.
Cela n'a plus rien de végétal, c'est le temps et l'espace
qui sont questionnés.
Le module de la feuille de roseaux travaillé au pinceaux et à
l'encre de chine, évoque le mouvement du vent, le temps qui passe.
L'espace…
Il y a quelque chose de ça dans ce travail. Quelque chose qui
bouge sous nos yeux… ce n'est pas démonstratif, cela demande
de l'attention. Il faut attendre que les choses remontent à la
surface, que l'œil dicerne les modulations et se laisse entrainer…
Et puis là, ça devient pour ainsi dire magique, on a sous
les yeux, quelque chose d'équilibré, de globalement équilibré
alors que la structure est composée de dizaine d'éléments
très disparates.
On sent la surface bougée, et pourtant c'est terriblement stable.
Quand je dis, la surface, ce n'est pas le mur, car le mur, on l'oublie.
Un peu comme le papier pour l'encre de Chine. Le tracé, le module
acquière son autonomie, indépendemment, du support. Comme
si ça se décollait du mur.
Ce que l'on voit c'est un équilibrage.
Cela me rappelle le travail d'une fille qui était en dernière
année quand je suis arrivé aux Beaux-arts à Bourges,
en 1979.
Elle peignait très lentement, méthodiquement, à
l'huile, des lignes de 5 mm d'épaisseur. Les formats des toiles
étaient moyens, 50 cm de large, à peu près. J'étais
intrigué par le fait qu'elle commence par le bas de sa toile
et qu'elle remonte. Qu'elle applique une nouvelle ligne de couleur pour
équilibrer l'ensemble. Chaque ligne était bien différente
de la précédente et pourtant, chaque nouvelle ligne venait
parfaitement équilibrer les lignes inférieures.
Elle passait un grand moment à choisir la nouvelle ligne de couleur,
la rectifiait parfois par un glacis coloré… et une fois
terminé, le regard était capivé par le contraste
diversité/équilibre qui se dégageait de la toile.
Cela vibrait tout en étant stable.
— Voilà, c'est ça, en quelques mots, les impressions,
très agréables, ressenties durant ce vernissage.
Très agréables aussi parce que j'ai immédiatement
ressenti qu'il y avait de la sincérité dans ce travail.
Il ne répond pas, comme on le constate trop souvent, au sirènes
des effets à la mode. Il te correspond, il est à ton image,
et ça, c'est très intéressant. C'est très
bon signe.
François Chevret, Paris, France - May 2009
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Multi-talented
French artist Cathy Coez's ceramic work focusses on how compositional
elements function and questions the medium itself. The clay (earthenware
or porcelain) is tirelessly thrown. Hundreds of pieces, all different,
are created one after the BLOG and sometimes from one anBLOG, inevitably
creating formal families. This ability to take so much wealth from this
generous substance fascinates the artist, as much as the variety of
forms that we can observe in nature. Visiting the mineralogical section
of the Museum für Naturkunde (natural history museum in Berlin)
was her most recent moving experience : « I feel kind of hypnotized
by the abundance, the constant creation of nature».
Her technique is particularly impressive given that she has only been
doing it for two years. « Shapes seem to naturally emerge from
between my fingers » says the artist. Her patience in accumulating
the number of ceramics necessary to complete her projects, which are
usually museum-sized, leaves a strong imprint on even the most well-informed
viewer.
Cathy Coez's works are most often organized geometrically : a
circle, a disc, an ellipse or a square. They are made out of hundreds
of pieces carefully thought out and thrown on a potter's wheel.
Hung on walls, they create three-dimensional drawings that the artist
calls « Clay drawings ». Conceived through a computer vector
drawing program, the overall organization of each work is thorough and
methodical, each element placed with millimetric precision. The final
shape of the work refuses any pointless references, rather it responds
to a research into the aesthetics of purity and simplicity. This is
also found in the creative process : « … throwing is drawing
the character of a shape in space, setting its nature by concentrating
on its volume, its proportions, its profile. » Make no mistake
about this, what matters to the artist is that her works are not about
sculpture, but about drawing. They are in three dimensions certainly,
but always existing on a plane, on a vertical wall, like a painting.
The titles are purely technical, for example "Clay drawing #15
Yellow fluoro 230". They simply remind the audience they are drawings.
They function without narrative and convey the essential: the material,
the chronological order of production, the color and the number of pieces
that form the drawing. The diameter and the height of each thrown object
is between half a centimeter and thirty centimeters. There is a hole
behind each piece which allows the insertion of a nail and the work
to be hanged on to a wall. The result? Magnificent universes, spaces
of freedom and pleasure.
Each work operates like a system composed of fractions, of thrown fragments,
little worlds in themselves. These complete entities, that we may think
independent, truly belong to each BLOG like atomic molecules. "Through
the concept of a segmented structure, a construction where each constituent
is a part and the whole at the same time is made possible." Coez
says. This method gives significance to every detail while revealing
the complete cohesion of the work.
When we take a closer look at her work we discover a link between the
sophisticated nature of the units and the monumental size of the whole,
giving life to a sort of macrocosm/microcosm relationship.
It may seem strange, looking at her productivity, but Cathy Coez uses
a process of elimination. She explains to us for example her relationship
with color:" … in my previous silk-screen printing work
I was looking for a very dense palette of colors, the richer the better,
curiosity always taking me farther, but today it looks like it's
the opposite that matters to me: a purifying monochrome approach. I
find it more relevant to create large compositions invading space with
as little means as possible, to focus on what can't be ignored,
its substance. Passing time may be the cause of this change, making
me feel like I need to reach the heart of things". In concrete
terms her use of color borrows from classical glazing techniques, but
can also be inspired by non-ceramic coloring materials. This gives the
artist the opportunity to explore a much wider field of possibilities.
It gives a variety of textures: from extremely shiny using glaze, to
a matt or satin finish using spray-paint, that by contrast, intensifies
the singularity of each work of art. In fact there is no way the artist
would take the same path twice.
The devices used by Cathy Coez create a pluralistic reading of each
"Clay drawing". The spectator can look frontally, from a
distance, as he looks at a painting in its entirety. When he comes closer
to it an inevitable metamorphosis happens and the comprehension takes
anBLOG turn. Every moving part of a "Clay drawing" mechanism
is visible and this exhilarating transparence works wonderfully. The
mutation is almost magical.
To fully understand this work you need to take the time for a closer
look. The clay is pushed to its boundaries. The figures' variety
is endless. Her approach to color provides the artist with a reason
for untiringly discovering new techniques and to gather elements without
inhibition. Cathy Coez inquisite approach in breaking new grounds will
always amaze us. This attitude towards ceramic is unique. Cathy Coez's
aspiration is to offer her audience with an ecstatic encounter.
Brussels, Belgium - May 2009
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Attitude,
Spain - June 2007 |
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Le Vif, Belgium - March 2007
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La Libre Belgique, Belgium - January 2007
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Victoire, Belgium - November 2006
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La Libre Belgique, Belgium - January 2006
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Pen
drawings - Autoportrait d'un cerveau
A la vision du film de Stanley Kubrick 2001, l'Odysée de l'espace,
le spectateur est plongé dans un monde qui fascine; il évolue
dans un espace et une temporalité autre. La comparaison est aisée
et pourtant pleine de sens: le processus créatif de Cathy Coëz
s'ouvre à notre imaginaire. Tel le mathématicien et ses
formules, la plasticienne construit un langage formel qui se démultiplie
à l'infini : les éléments surgissent, éclatent,
se superposent et s'entrechoquent. Les œuvres témoignent d'un engagement
à travers les moyens techniques, qui utilisés pour ce qu'ils
sont en acquièrent pleinement sens. Les compositions se construisent
par le plaisir de la maîtrise technique et le hasard qui en découle.
Ordinateur, sérigraphie, feutre, photographie: ces outils poussés
à leur paroxysme deviennent des enjeux.
"….L'ordinateur crée des formes que l'on ne peut pas prévoir
mentalement…". Ces dessins "….remettent en cause la crédibilité
d'une réalité qui nous est donnée à voir car
tout élément existe par la façon dont on le regarde…
une image est non seulement lue avec les yeux, mais aussi avec le cerveau,
la culture, le savoir… de la suggestion à la figuration, du sens
de la forme à ce qu'elle évoque…"¹.
De par son engouement et sa facilité à manier l'ordinateur,
Cathy Coëz explore en profondeur ces possibilités. Elle utilise
un logiciel de dessin vectoriel afin d'élaborer la première
phase de création. Les combinaisons sont infinies et les touches
Ctrl / Z du clavier permettent de les défaire facilement.
Précision et rapidité sont des facteurs décisifs
dans son utilisation. Les dessins sur feuille blanche naissent d'une imprimante
de grand format. La ligne noire différencie la forme du fond et
la clarté du support accentue l'apparaître détaché
des formes. Suggestive et tempérée, c'est de cette surface
blanche que surgissent les premiers assemblages de la série Pen drawings. Infini du blanc, associé à la douceur
des tons nacrés, il contraste avec les couleurs plus soutenues
ou fluorescentes. Absorbant et rejetant, il nous rappelle l'absence et
le silence, la somme des couleurs et le mouvement. La feuille, légère
et transparente, induit un jeu d'apparition et de disparition. Remplie
de feutre, elle est parfois utilisée à l'envers: la couleur
est alors plus diffuse et les contours sont plus doux. La densité
des œuvres provient de leur construction et de leur mouvement volontairement
apparent. Un accident est parfois le centre autour duquel les éléments,
tels des électrons, gravitent et convergent. Le travail se construit
par étapes : les techniques utilisées gardent et impriment
la trace du cheminement de la pensée de l'artiste.
Au départ, les compositions sont agencées à travers
un ensemble de carrés. Peu à peu, le support s'arrondit
et adopte le cercle, élément prédominant de l'œuvre.
Suggestion et affirmation trouvent leur langage respectif dans l'abstraction
à travers l'ouverture des formes et dans la figuration par l'utilisation
de mots et d'images précises. Les mots et les formes créent
progressivement une relation dans laquelle ils se confrontent et se complètent.
Suggestion
#17 Anti-gravity nuggets se traduit par "pépites
insensibles à la gravité". Celles-ci sont perceptibles à
travers les figures dessinées. Le titre apporte une dimension supplémentaire
et met l'accent sur ses composants.
#27 Spots in the jungle mêle les significations: spot en
anglais désigne entre autre un endroit précis, un pois,
une tâche. La jungle s'associe au désordre visible à
l'arrière plan. Les paysages tels qu'ils sont imaginés n'existent
pas et se confondent volontairement. Leur construction est réalisée
d'après une photographie absente de la composition. Divisée
en deux parties égales qui sont mises en miroir, elle donne naissance
à deux nouvelles vues. Une réalité non visible dans
l'immédiat par le spectateur est suggérée.
Affirmation
Proche du graphisme de la bande dessinée, les lignes rouges au
centre du dessin #15 Bam! accentuent la sensation d'explosion qui
s'en dégage et donnent une impulsion de vitesse à l'ensemble.
Le mot Bam! imprimé très discrètement dans
la forme renvoie au bruit que celle-ci suscite.
La présence des mots et les titres choisis font partie d'un tout,
le sens de la forme et le sens des mots se répondent tour à
tour.
De format horizontal, #14 Landscape joue sur une mise en perspective
des éléments. Une dimension nouvelle apparaît à
travers le relief du collage des butées. La présence du
bleu de l'horizon dans le haut du dessin et du mot Landscape permet
à l'artiste de mettre en place les éléments propres
au paysage.
Le sens défie la forme, dans #23 White camouflaged les motifs
dessinés évoquent le camouflage. La juxtaposition des couleurs
blanche et jaune fluorescent inverse leur densité lumineuse. Du
fond blanc se dégage alors une forme placée maintenant à
l'avant plan.
Dans #26 Spots for reconciliation et #25 Reconciliation in switzerland le mot réconciliation provient de ce qui distingue affirmation
de suggestion, abstraction de figuration. C'est cette différence
qui crée une dynamique. Il s'agit d'une mise en abîme, à
travers le chemin de la création qui nous est donné à
voir et le langage des mots. Sous leur aspect ludique, ces œuvres cachent
des messages et questionnent les moyens techniques utilisés.
Dans #25 Reconciliation in switzerland le paysage suisse est imprimé
en quadrichromie. Ce procédé d'impression, caractéristique
de la sérigraphie est volontairement choisi. La technique est confrontée
au classique de la peinture par le paysage.
Cathy Coëz nous emporte avec grandeur et un appétit infini.
De la suggestion à la figuration, du sens de la forme à
ce qu'elle nous évoque, la plasticienne surprend non seulement
par sa dextérité mais aussi par l'ouverture donnée
à son cheminement mental qui à la vue de ces dessins contient
la promesse de nous révéler au nôtre.
Anne D'hond, Brussels - October 2004 |
IKFF
International Kurz Film Festival, Hambourg - Germany - June 2003 |
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IFFR International Film Festival Rotterdam, Rotterdam - Holland - February 2003 |
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HAFF Holland Animation Film Festival, Utrecht - Holland - November 2002 |
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Art
on paper, New York - USA - April 2000 |
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